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The Boring Issue

18 juin 2012

I make the same mistakes. Feels like I never

I make the same mistakes. Feels like I never learn. Always give way too much. For little in return. I haven’t changed a bit. I’m still not over it . I make the same mistakes.

Je rentrais de cette soirée dimanche. Dans le dernier métro vers Répu. W. m'a fait sourire avec son terrain (fertile) aux addictions. Il aurait pu monter en fait. Je ne sais pas trop pourquoi J'me suis pas posé la question alors qu'il y songeait clairement. Je fumais dans le noir, je pensais à A. Parfois, encore mon coeur se retourne dans sa cavité, je sens le mouvement qu'il fait et j'me dis que c'est pas normal. Ce n'est pas ce qui devrait se passer. Texto de W : "J'espère ne pas t'avoir fait peur avoir mon terreau d'addictions." Je souris, je me force à sourire dans le noir. Quand on mîme bien une émotion ou un état d'esprit, qu'on la modèle par sa volonté, elle finit bien par devenir réelle non ? J'ancre en moi ce soir que j'aime bien W. 

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7 juin 2012

C'est drôle les choses quand même. J'aurais

C'est drôle les choses quand même. J'aurais jamais cru en fait. J'me souviens de ces entre deux portes où j'criais au mur que ma vie était foutue d'avance. Que j'avais trop pris la flotte et qu'il ne me restait plus qu'à attendre le jour où ça s'arrêterait. Il y a eu du bon quand même. On s'est quand même vachement aimés. Je t'ai porté là, pour des raisons à la con peut être, mais y avait-il de bonnes raisons ? Je disais tès sincèrement à E. qu'il n'avait plus de place dans ma vie, il a rigolé. J'ai serré les dents, resservi du vin et fait le E. show en me rappelant comme une vérité cyclique que je pétais toujours un cable à l'approche de mon anniversaire, que foncièrement je n'étais pas méchant et que je ne le pensais pas ; une simple histoire de santé pour moi. Je le pensais. Très fort. 

 

Dans la voiture qui m'emmenait au Maxim's. Encore une fois. J'ai l'impression d'avoir passé toutes mes nuits dans ce tombeau qui remue sans explication la nouille de tous les pds qui se prennent pour des oiseaux de nuit. J'y prénètre à reculons, j'y attends H. sa longue silouhette et ses yeux verts. H et moi c'est con, il m'a embrassé dans une rue vide l'été dernier, il portait des lunettes rouges moches qui lui donnaient un air intéressant. Je n'avais rien dit alors, puis l'a pourri d'insultes sous un porche. Et maintenant je l'attendais, lui et ses yeux verts, déçu d'avance par sa tête de garçon bien qui me tiendra la main furtivement en éprouvant un sentiment de grande liberté. 

 

Je cherche mes clefs, le soleil grandit dans la fenêtre. Je cherche longtemps. Un peu trop. Demi tour, une cigarette dans l'entrée. Avant, que j'me dis bêtement, je pensais que ma vie était foutu d'avance. Avant les nuits étaient noires et les jours insupportables. Maintenant je vais au boulot, j'aime même ce que je fais, les gens s'attardent sous mon aile, connaissent ma famille, reviennent. Envahi. Je me sens envahi. De gens, d'informations à traiter. Mon cerveau m'épuise pour meux me bourrer la gueule. Je dis que j'ai besoin de vaccances. C'est sympa d'avoir envie de vaccances, ça fait bien d'avoir envie de temps libre pour mieux s'emmerder à sa charge. Je ne veux pas rentrer chez moi pour dormir. 

 

 

Je ne reviens pas. Je ne suis jamais parti. Un jour ce sera plus clair. En attendant, je continue ENCORE à chercher cet état des choses qui ne m'épuiserait. Toujours la guerre au paradis.

7 février 2012

5 janvier 2012

L'regard mauvais je regarde mes pieds se balancer

 

 

L'regard mauvais je regarde mes pieds se balancer hors du lit. Il pleut, il parait qu'il pleut, E. m'a dit qu'il pleuvait et qu'il faisait déjà nuit, mais E. est déjà défoncé à 4h du mat, il est sensé crever du Sida mon pote E. mais il boit, fume, embrasse des mecs et baise plus que moi. Il me tend son joint, je regarde, il lève les yeux aux ciel genre "oh, bitch please", renverse du vin dans le verre et commente la télé. Qu'est-ce que j'fous là, que j'me dis, j'ai rien d'autre à foutre là ? Sérieux rien ? Je prends le joint, un truc qui vient d'Inde, l'autre mec là m'dis que c'est de la "Black machin", qu'on oublie tout dans le noir, mais quel noir ? A quel point noir ? J'aime pas sa tronche de lavé du voyage, même ses traits son machine washable, il revient d'Inde, il a vu la vie, ouais il a vu la vie et on écoute ses conneries de post hippisme à la con qui va créer des colliers à la con et le vendre dans un marché à la con en province. Il est tard, je peux encore rentrer, finir la bouteille de Ruinart au frigo, j'entends que j'suis canon bien fort, le genre d'interpellation qui demande d'être noté, je serre les dents très fort, c'est pas une bite dans le cul que j'attends, si c'était ça je baiserais tous les soirs tranquille, c'est pas des lendemains qui chantent que j'veux, une histoire qui commencerait autour d'un joint dans un quartier de bourge avec des plasticiens/artistes/intermittents du spectacle barbus et vaguement rock n'roll, non c'est pas ça, j'ai envie qu'on me FOUTE LA PAIX.

11 décembre 2011

STIJL - Rise Of A Wannabe Fashion Whore #1

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4 décembre 2011

22h boulevard raspail mes tripes coulent la

22h boulevard raspail mes tripes coulent la bouche de métro la lumière frappe mon oeil gauche je oui je lève les yeux mon gland du mocassin droit vole dans le caniveau il pleut depuis ce matin il pleut je ne me souviens qu'il aie plut déjà j'entends la musique j'entends la musique les muscles tendus ma tête roule sur mon épaule l'écharpe vole barre mon visage je ne vois que la moitié A marche derrière sa taille il peine sa taille l'empêche de couper la file je sens l'odeur de son cigarillos qui brule mon dos mon cou se tord vers l'arrière le sol est meuble le sol frappe mon dos il pleut putaindemerde il pleut je ne bouge plus surtout ne plus bouger on rigole il rigole il ne rigole plus il crie le feu est passé au vert qu'il hurle il frappe le sac de courses vile par terre surtout ne pas bouger le gland est parti bravo M. encore des pompes niquées la capuche rentre dans ma tête je glisse dieu que je glisse sur le trottoir ses yeux verts ses yeux verts me transpercent de rage il veut me frapper il me frappe du regard il n'a pas peur il n'a pas peur de me frapper il veut me frapper il veut pleurer mon cou serre où est l'air l'air celui qui remplit les poumons qui ponctionne le coeur il pleut je ne vois plus rien de l'eau dans la capuche la musique ne s'est jamais arrêtée elle était là ce n'était plus la vie l'hyperréalité au chiottes le rêve americain loin cassavetes plus de personalités un charnier en moi hitler dans mon coeur je ne bouge pas sutout ne pas bouger du sang la bouche le module Zaha hadid qui plonge une arcitecture solitaire un objet dérisoire un cadeau foutu noel approche je m'affaire je prie pas un noel encore pas de famille du sang ma bouche mes lèvres fendues il faut crier bouger il faut je veux m'enfoncer le bitume m'enfoncer.

1 octobre 2011

FRIDAY NIGHT MUSIC

27 septembre 2011

Unrealesed crap_winter 10_Mushrooms and Roses.

Tu veux me rendre malade, tu veux lécher mes plaies n'est-ce pas ? Tu veux la médaille du courage, la fierté d'en avoir vu ? Amour, c'est drôle parc'que t'es le seul à voir gris en plein jour, le seul qui a encore besoin de ma honte pour bomber le torse. Quand j'y pense, mes doigts deviennent des mandales. Je ne t'ai plus jamais rien fait pourtant. Quoi que j'eusse dit tu aurais fui quand même, plus rien à voir avec toi et moi. A vouloir jouer avec des armes qui te font autant bander que régresser. Alors traite moi de malade, met moi plus bas que terre, fais moi chialer ma race ; mais surtout ne te rassure pas.

Il s'en est pas fallu longtemps pour que tu n'y vois plus rien, que tu rampes dans tes faciles transgressions. C'était pas tout de me narguer avec ton drapeau rouge, bien loin du champ de bataille, flatter l'canon puis cracher sur mon flingue. Putain quand j'y pense, mes doigts crient aux poings. J't'ai laissé bien tranquille dans ton coin. Quoique j'fasse maintenant, tu nieras jusqu'à tes propres croutes. Alors traite moi de dingue, essaye de me la foutre encore dans la merde, crève d'envie de me faire chialer ; te rassures pas mon amour, tu boites très bien tout seul.

30 juillet 2011

UNRELEASED CRAP_

14/06/11_

Comme on se sent con. Comment on ramène la peine à soi. Comment on entend la chose, on téléphone à tout le monde, paniqué, pour ramener la peine à soi. Il ne s'agit plus du corps qui gît. Il ne s'agit plus de la peine. La mort n'est qu'une excuse qui sert à se rappeler au souvenir de l'autre. On ne parle que d'amours mortes, on crève d'envie de ressuciter nos échecs. La mort des autres est un vaste terrain flou de possible n'importe quoi. La mort, pour les autres, n'est qu'un terrain de jeu où l'on pleure un peu et parle de soi beaucoup.

26/06/11_

Je refuse. Je refuse d'endurer ça. Maintenant, surtout pas maintenant. Cette trahison assistée. Ce rappel du pire. Je refuse. Je vous refuse. J'ai aussi le droit d'avancer. Je refuse cette case de projet social. Cette intrusion. Je ne-

03/07/11_

"Monsieur, je ne trouve pas plus drôle que vous que l'on puisse se coucher sur une tombe quand il est si facile de se coucher à l'intérieur"

25/07/11_

Parka verte sur lunettes rouges : dans cette rue, il fallut que vos pas derrière moi se transforment en baiser dans mon cou pour que je comprenne enfin. L'odeur de votre cigarillo réchauffait votre haleine et la hauteur de votre silouhette me mit un instant dans l'ombre. Il fit nuit dans ma tête, vos lèvres cousurent les miennes. Et je pris peur. Je m'éloignais d'un pas de coté quand vous avez tiré sur ma manche. Jamais vous ne m'aviez forcé alors. Il fallut que vous découvriez l'envie de moi pour me contraindre, vous faire horreur et me contraindre. Vos lunettes rouges dans mes cheveux. Et ne plus se voir jamais.

30/07/11_

Quand tu cachais tes larmes dans les miennes et que je pleurais alors pour deux. Quand j'emportais notre dépouille loin de toi et m'inventais des jours meilleurs. Quand il a fait un temps de printemps dans ta cour et qu'il n'y avait pour moi un hiver qu'un hiver qui dure.

20 juillet 2011

Il n’avait plus plu depuis. L’air clopé stagnait

 

 

Il n’avait plus plu depuis. L’air clopé stagnait indifféremment  entre la chambre et le ciel. J’écrivais au sang dans le coin de mon genou quand le bris percuta la nuit, l’éclairant comme un matin pour s’avancer en pluie régulière. J’avais depuis une heure déjà un an de plus et la satisfaction que cet anniversaire couleur vodka orange, cycle mécanique de cellules mourants avec une précision confuse, ce non évènement, ici m’appartenait.
Pour quelques heures encore, or que le reflux frais brouillonnait dans mes cheveux, j’eus l’éblouissement soudain que je m’appartenais plus qu’entièrement.

Et ce trait, ce sentiment qu’alors ce serait un temps parfait. Un temps de saison sur un même fil, atmosphérique et intérieur, un temps à faire pâlir les ombres, un temps presqu’au merveilleux.


Et la joie des heures.

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