Cell Block Tango

Plus de lunettes. nez qui saigne. Champs qui s'illuminent en jaune. Fumer clopes. Lunettes dans trench. Forcément. Yeux gris qui pleurent.

Ln : il était aux arts déco. on s'recontrait dans les couloirs. on avait cours toutes les semaines ensemble. Puma rouge genre j'men fous et cheveux noirs. Dans la chambre noire tu vois, il arrêtait pas de m'aider genre l'air de rien. j'savais pas sur quel pied mouiller. Il disait rien. j'connaissais même pas le timbre de sa putain de voie. Et puis un soir. Soirée arts déco. j'me suis dit ma p'tite LN. Tu prends ton courage à deux mains et tu va lui parler à cet enfoiré. Il était là, au bar, tu vois, toujours ses pumas rouges de merde. il me sourit me sert un Ti punch. Mon coeur fait du trampoline genre super acrobatique pendant qu'on parle Soulage tout ça. Et là j'me rends compte. Il bave. Il a la voie de quelque chose. Puis il pue du bec. j'me dis cocotte t'as avalé du GHB avant toi aussi, tu pues du bec, mais putain non, ma main est mouillée de sa salive, je résiste, et là il essaye de me faire une bise, j'sais pas ça sent juste le derrière de poubelle, je sais pas, rien qu'à sentir, le ghb ou non, ma chatte qui mouille ou non, il me donne envie de gerber, et là j'lui dit : putain mec écoute j'vais changer de protège slip tu m'attends j'reviens je suis trop in love, le truc bien lourd tu vois. Autant dire que j'ai tracé mon chemin direct vers la sortie.
C. Paula qui décide d'ouvrir son bec de lièvre : Y'avait une meuf de la rose croix, tu sais juste avant porte de Neuilly, sablons ? Oui c'est Sablons j'crois. On s'est rencontré un jour ou j'voulais pécho, on dit encore ça ? Pécho ? Bref, c'était trop le kiff, genre super jambes, à peine sortie de ses soirées gossip girl. J'me suis dit c'est ta chance, tu va la jouer super cool, quelque part t'es un bon mec, tu lui paye ses verres, tu payes le taxi, tu fais pas ta chienne, tu lui enlèves pas sa culotte la première nuit. Sérieux, j'me suis dit, attend, tu vois, non mais sérieux, j'lavais dans la peau. j'ai craqué à mort, y avait même une plaque à la sortie, avec son nom et tout. j'me suis dit, ok j'ai tiré le bon numéro. On discute, jl'ui raconte mes amours mortes, LN arrête de te marrer j'raconte un truc super intime là, ok tu m'suis, j'disais ? Ouais, j'lui raconte un peu ma vie elle sourie, je l'aime, jai envie de la prendre en missio, la madonne quoi, j'la ramène chez elle. j'dors pas de la nuit tellement j'ai les boules. j'suis genre en extase, J'suis au bord de l'amour ? En tout cas j'lai dans la peau. le lendemain j'lappele, j'me dis elle doit aussi attendre derrière son portable la petite, si pure tout ça, la rose croix, même ma mère donne des sous pour préserver les filles de cette merde. j'lappelle. Rien. je flippe, je pense poisson, je pense elle s'est trompée. Une semaine de recherches, au bord de la dépression, J'me rends compte que cette conne fait tous les mecs des lycées privés de Paris. là elle fait chialer un mec de Janson de S. la pute.

On l'a regardé comme le menteur qu'il est (on va pas compatir non plus) et on remis du gloss.

Kr : y a pas longtemps. j'sortais encore avec H. Enfin j'sortais avec V. bref c'est pas important quoi. Bref j'devais rompre avec H. mais V est arrivé en avance. j'avais juste lâché le morceau sur P. celui qui venait avant H. Bref. là cette pute de G. sort à H sur msn qu'en fait ça fait 4 mois que j'sors avec P. dans son dos et que je couche avec V. Le mec il se ramène un après midi. J'suis dans la cuisine en en train de fumer ma clope et couver ma grippe-celle qui sert à rien-. Et là il me hurle dessus. Ouais t'es qu'une grosse chienne. tu couches avec P. là j'sais pas quoi dire. j'couche avec V. quand même. on sort ensemble même. j'précise quand même, bon toi tu sais M. mais c'est P l'amour de ma vie, je sais que c'est avec lui que je ferais mes gosses hein..Bref le mec il veut m'en foutre une. je recule et il chiale. Putain, je déteste quand il chiale, parce qu'en plus de ressembler à une chauve souris, en pleurant il ressemble à une chauve souris avec de la merde dans les yeux. En même temps P. pleure aussi. ok. j'disais ça pleure tout ça, il veut m'en foutre une et il chiale. là je prends le couteau. j'sais qu'il me fera rien avec son 1m30 mais quand même, j'ai un peu peur. Ce con il m'a balancé la litière du chat à la gueule. Putain pendant une semaine j'ai pué le merde de chat. j'crois que si j'lui j'lui met la main dessus j'le crève.

On la regardé comme la reine du pintading et on a remis du labello. Tous.

Toujours dans la queue. LN crise. elle a filé son bas non filable. Il pleut. V. de machin ouvre sa bouche givenchy ( la pute ) :

Je suis jamais tombée amoureuse[...] blablablabla. Il pleut quoi.

Oh ! Attend ! Moi j'en ai une bonne. Il pleut, merde attend. ouvre tu m'écoutes ? 'Tain tu m'écoutes ?. Ca va te parler. ouais ouais, ça va te parler. j'rencontre un mec au Queen. Ouais non attend, pouffe pas. le mec il est hétéro. Si j'te jure, tout le monde sait que c'était le coin pour chopper. Donc bref le mec c'est pas un garçon sensible tout ça, il est là avec un pote. Lui il aime Céline dion ça c'est sur. Bref on parle, on se chauffe sur la piste il aime ma croupe tout ça. J'la ramène chez moi, tranquille quoi, on partage le taxi, normal.  le lendemain est s'est cassé j'me dit sourire aux lèvres vla un mec indépendant. Sur l'oreiller l'mot quoi. Son numéro son adresse, limite sa CB. je prends mon café, j'attends deux jours genre js'uis super busy. j'lapelle comme de rien. Toutd'suite il me dit pas de blème. deux heures plus tard on s'galloche, on est dans le trouble, on se regarde la larme en dedans de nous même et tout. ça dure quelques semaines comme ça. Tous les soirs en bas e chez moi. Tous les matins un truc nouveau, roses, papiers, bougies dyptiques (le mec avec bon goût quoi). Un soir où il bosse, il bossait où déjà...merde j'sais plus, en tous cas il avait bossé toute la journée. j'me ramène foie gras dans les bras, dentelles sous le manteau, passm l'après à m'épiler en triangle tout ça. J'me fais ouvrir par la concierge qui m'rit au nez, ok j'me dis celle là, elle va bouffer mes talons tous ça, j'monte. je tape à la porte pétries de ciel bleus et de papillons roses dans mes lèvres de chatte, rien. J'attends. rien. je sonne encore. Les papillons carillonnent sévère. Dix minutes plus tard, un être de lumière m'ouvre la bave aux lèvres. Il me demande façon j'suis une pauvresse qui fait témoin de jehova la nuit c'que mon cul fait là. j'demande machin. Et là, après m'avoir rigolé à la chatte, précise que machin en question bouffe deux trois pines et qu'il est pas trop dispo là maintenant pour un moment bi. Ma chatte en pleure encore. Sur le principe j'ai pas de soucis avec la bisexualité. Mais le con m'a juste envoyé un sms à la con comme quoi j'étais une sale bouffeuse d'espace et que je respectais rien de sa private life. encore maintenant j'en ai des boules de feu dans mon triangle.

Douze paires d'yeux posées sur mes lèvres plus tard on finit par rentrer.