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The Boring Issue
20 janvier 2010

[ZOMBIE]

[...]oui mais, personne n'y rentre. Je la laisse en état. Les meubles n'ont pas bougés. Enfin, si, deux personnes y sont admises, bon, elles trouvent pas ça bien hein, mais ce sont les seules personnes qui peuvent y rentrer. Parce que sinon, ça, ça foutrait tout par terre. Parce que, parce que, Par-Ce-Que, ce sont deux personnes connues. Qui avaient déjà une place avant. Sinon il faudrait que j'avance, enfin, pas que j'avance, pas comme ça, non pas du tout, mais il partirait. Sa présence serait altérée, remise en cause. Exactement, il y a un équilibre à maintenir. C'est aussi, pour ça, que je parlais de transe la dernière fois. Parce que s'il y a modification, l'esprit s'affaiblirait. Et là, il faut des heures, des heures d'appel. Des jours pour essayer d'avoir aussi mal, qu'il repose son fourreau dans ma plaie. Comment ? Je le sais c'est tout. C'est arrivé déjà, la plaie reste à vif mais la lame est décalée, elle s'enfonce mais dans une croute périphérique. Pour le garder, personne d'inconnu, parce que ça passe par moi. Parce que cette chambre, bien sur, oui tout à fait, c'est une de mes créations, mais plus encore, plus encore, ah, je ne sais pas comment dire ; c'est quelque chose d'organique ? De vital ?

Personne ne doit me toucher, me sentir, m'atteindre. Haha, non ce n'est pas la mort, c'est plutôt être comme un zombie, un zombie ça semble juste, parce qu'au delà des mouvements il y a le vide, le vide d'une vie, un manque, non une absence, oui, une absence de codes sociaux, moraux, et au delà du vide il y à la faim. La faim de choses vivantes et positives, culturelles, d'une lumière créatrice, qui transmet. D'une faim qui par la chair ingérée, digérée, s'inscrirait en négatif dans son système, s'inscrirait pour de bon dans son vide, dans son absence, son manque. Sinon la colère disparaît. Elle est importante oui. Tout simplement, simplement, la colère c'est tout. Tout. Elle crée les murs, le meubles, les carnets, les chaises, le lit. Crée le vent qui berce, la lumière qui décroit. Principalement celle d'un dimanche soir, d'automne. Le genre où il a fait nuit très vite et qu'on sort des repas de famille, ici, ce serait d'un anniversaire, d'ailleurs, ça me fait penser que c'est celui de ma mère, mince, j'avais complètement zappé. Euh, donc, cette lumière ? Cette lumière qu'on voit à travers l'épaule d'un autre, entre deux draps. Je sais que c'est précis, enfin, dit comme ça. Elle pourrait être autre, mais moi elle me fait penser à ça. D'une certaine façon oui. Il est toujours très présent cet estomac, souvent en mal. Hein ? Oh, tout bête. C'est la dernière fois que je me suis se[...]si elle disparaît, si elle disparaît. Je m'effondre. Des preuves ont été apportées, vous avez lu la note de[...]

C'est dingue le pouvoir de l'esprit quand même, je n'aurais jamais cru. Oui, voilà, qu'il pourrait m'atteindre ainsi. Ces malaises quand même, j'sais pas. C'est, c'est effrayant[...]Qu'elle me tienne debout, moins. Je la connais. Elle est principalement explosive, explosive et bête. Non, du tout, c'est bien ça le problème, elle est incapable de viser. Personne ne la dirige, elle n'a pas de notions d'espace, elle, comment dire ; tire sur un espace plan. Si elle était faite pour avoir un recul ça se saurait. Ecrasante, elle fait du monde une crêpe. Elle a fait du mien, une bouillie. Bien sur que c'est à double tranchant, bien sur. Sinon elle ne serait pas impartiale. Je l'ai volé, il m'a estropié un après midi, du coup j'ai laissé pourrir. Exprès bien sur. Parce que c'est une façon, de le garder, lui. De le garder près de moi. Ca me fait penser à cette chanson, de Jane birkin. Vous connaissez un peu ? C'est étrange que je m'en rappelle comme ça. Attendez je dois l'avoir là. Hum, oui. Ca vous dérange pas ? OK. Prenez un écouteur, je baisse un peu le son, haha oui c'est un peu fort, je baisse un peu, non, pas encore, mais c'est pas là hein. Je, attendez, j'avance un peu, donc, donc, euh ;  là !

Vous êtes prêt ? Je remets légèrement en arrière, pour qu'on prenne bien le début. C'est bon. Je lance. à la recherche de ton amour-suicide Voilà déjà, mais c'est là, c'est à ce passage que je pensais. hey ! Johnny jane, tes souvenirs veulent te trancher la carotide, à coups de pieds dans les conserves vides Après ça je sais plus quoi dire du coup. haha. Je sais pas pourquoi je pensais justement à cette chanson, parce qu'il y en a des tas qui seraient plus justes, je crois. Un exemple ? Sur ce genre de questions on peut difficilement me poser une colle. Il y en a des tas. La musique c'est comme l'alcool ou la drogue pour moi, exactement pareil. Elle modifie mon semblant de réel, les brides objectives qui m'échappent.

J'ai un ami qui n'en écoute que peu, d'ailleurs en ce moment je m'en veux un peu de lui en mettre tout le temps haha. Donc, Cet ami qui soit dit en passant est celui que vous suivez, oui, voilà celui là, donc cet ami me demandait, je m'en souviens très bien parce que ça s'est passé cet après midi. Il me dit à un moment me voyant me pâmer avec mes mocassins neufs, c'est une longue histoire ces mocassins d'ailleurs, ça peut dire quelque chose sur mon absence de réalité hahaha, bref il me demandait si j'allais les porter sous la pluie, j'ai répondu non, et il a ricané en me disant qu'en fait ils faisaient de très bons chaussons d'intérieur ; et on a parlé de la pluie je crois, il se plaignait lui, qui a toujours vécu à Paris, de cette, comment il avait dit ? j'me souviens lui avoir dit d'arrêter d'insulter la pluie, toujours est il que je lui ait dit un truc à la con du genre j'aime la pluie et qu'il suffisait d'avoir la bonne musique. Que tout en découlait, ce à quoi il a répondu qu'il n'aimait pas ça, qu'il avait besoin de toute la rue, des bruits tout ça, ; ça m'a frappé parce que, comme j'le disais la musique c'est comme l'alcool, ça atténue ou met en lumière des choses agréables ou moins, mais qui ne sont pas, qui ne sont ; qui n'ont pas de vraie vie en dehors de ça, ou si. Elles ont une vie, elle sont en, en dessous, peu visibles en temps normal, elles sont un maillage sensible, qui réagit à des stimuli extérieurs la plupart du temps. Et que, qu'en fait, je ne pouvais apprécier la rue dans sa réalité, dans sa dureté, sans y apposer un filtre, un filtre musical, stupéfiant ou autre. Vraiment, alors ; pourquoi celle là ? J'en sais rien. Surement, peut être, enfin c'est dit comme ça, un peu rapidement, bref, si je dois dire quelque chose par rapport à ça. Ce serait, c'est que j'associe les souvenirs, aux, aux conserves vides et les coups de pieds à la carotide ? Mais là je dis n'importe quoi haha. Mais ce n'est pas la chanson en entier hein, parce qu'à la fin elle dit un truc du genre ne fait pas l'enfant, soit lucide où je sais pas quoi. Ce que je ne sui[...]

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